Métabolisme,
Nutrition et
Gestion du poids
La nutrition et la gestion du poids sont directement liées à l'homéostasie énergétique du corps (voir la section des articles disponibles). Le métabolisme énergétique implique différents mécanismes de régulation et l'atteinte de l'un de ces mécanismes risque de mettre en échec un programme santé, de générer une variation de poids involontaire ou d'induire une réponse sous optimale (mauvais répondant à un programme santé). Nos services permettent de mesurer quatre aspects du métabolisme issus de différents mécanismes. Ce profilage métabolique permet d'identifier si vous avez une faiblesse / un blocage métabolique. Si vous avez une problématique métabolique, nous pourrons orienter votre programme de santé de manière à corriger celle-ci. Les sections ci-dessous résument les tests que nous pouvons réaliser pour vous.
Une approche visant à identifier les anomalies des différentes filières métaboliques (sucres, lipides) dans le but de vous permettre d’atteindre les objectifs visés
La mesure du métabolisme de base par calorimétrie indirecte
Le métabolisme de base représente l'énergie nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de nos organes et représente environ 60 à 70% de la dépense énergétique chez les personnes peu actives. Les programmes basés sur le calcul des calories utilisent une estimation de cette composante et les erreurs liées à cette estimation est de 20 à 25%, soit une erreur de 12 à 17.5% du calcul de la dépense énergétique quotidienne. Cette erreur risque de mettre en échec un programme de santé. L'utilisation d'une valeur mesurée plutôt que calculée permet d'éliminer cette variation de votre programme santé, ce qui augmente les chances d'atteindre vos objectifs.
De plus, un métabolisme de base lent (sous une normale) indique que l'organisme est dans un mode de mise en réserve plutôt qu'en mode production d'énergie. La fonction thyroïdienne est le principal régulateur de cette composante métabolique. Une faible production d'énergie explique un état de fatigue chronique et une prise de poids malgré un apport alimentaire limité. Une personne avec un métabolisme lent ne pourra pas obtenir les résultats attendus tant qu'elle n'augmentera pas sa production métabolique de base. Il est donc impartial de viser une approche en deux étapes.
Le métabolisme des lipides au repos, un marqueur de la variation de poids à venir
Les études scientifiques démontrent que le métabolisme des lipides prédit les variations de poids à venir. Le résultat doit cependant être interprété en fonction du régime alimentaire. Une faible utilisation des lipides comme source d'énergie au repos démontre une incompétence de cette voix métabolique à fournir une source d'énergie utilisable par l'organisme. En d'autres mots, l'utilisation de vos graisses est en mode ralenti, ce qui altère l'équilibre entre l'accumulation et l'utilisation en faveur d'un gain de poids de nature graisseuse. Ceci augmente de 2.4 fois le risque de prendre du poids au cours des prochaines années. La personne avec un métabolisme lipidique (graisseux) ralenti doit adopter une approche santé qui va lui permettre de normaliser cette fonction. De plus, certaines approches sont à déconseiller dans cette situation métabolique. La mesure du quotient respiratoire est la technique utilisée pour quantifier l'utilisation des lipides d'un point de vue fonctionnel.
Test de flexibilité métabolique à l'exercice
Les exercices de faibles intensités (équivalent aux activités du quotidien) sollicite le métabolisme des lipides. Ce mécanisme est dépendant des catécholamines sanguines et des récepteurs β-adrénergiques du tissu graisseux. La mesure du quotient respiratoire pour des efforts sous-maximaux permet de mesurer et quantifier la capacité de l'organisme à mobiliser les graisses comme sources d'énergie. Une incapacité à mobiliser les graisses est généralement associée à une désensibilisation du tissu adipeux aux catécholamines sanguines relâchées lors de l'exercice. Ceci est un facteur conduisant à une prise de poids graisseuse, puisque l'organisme n'arrive plus à utiliser cette source d'énergie lors des activités du quotidien. Dans cette situation, il faut resensibiliser de l'organisme à l'utilisation des graisses.
Représentation du métabolisme des lipides/ gras (rouge) et de la dépense d'énergie totale (vert). Les bons répondants à un programme d'exercice augmente l'utilisation des lipides avec l'exercice, ce qui génère une courbe en cloche (en haut à droite). Les mauvais répondants sont incapables de mobiliser les graisses, ce qui se traduit par une absence d'élévation de la courbe des lipides avec l'exercice. Sans une resensibilisation des tissus graisseux, ces personnes auront de la difficulté à perdre du poids et de la graisse avec un programme d'exercice.
Figure empruntée et adaptée de : http://pneumocourlancy.fr/page_calorimetrie_effort.html#
Test de flexibilité métabolique aux sucres alimentaires
La consommation de sucres alimentaires induit un changement métabolique préconisant l'utilisation de cette source d'énergie. Ce changement métabolique se mesure par le quotient respiratoire et est dépendant de l'insuline. Une incapacité à induire ce changement après un apport oral de sucres (une non flexibilité métabolique) traduit un déficit dans le métabolisme des sucres. Une mesure de la glycémie permet également de vérifier si la problématique provient du transport des sucres vers les tissus (diabète) ou d'une utilisation inadéquate des sucres par l'organisme en contexte d'abondance (inflexibilité métabolique aux sucres, facteur prédisposant au diabète). Dans l'un de ces deux contextes, il est important de limiter les montées rapides du sucre dans le sang afin de ne pas accentuer le phénomène de désensibilisation et de cibler les dépenses glucidiques (sucres) des muscles (principaux consommateurs de sucres) et du foie (organe responsable des réserves nécessaires au maintien de la glycémie sanguine) afin d'augmenter la réponse de ces deux tissus aux sucres.